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bienvenue sur mon blog accueil a propos navigation comment américaniser une population ? 19 janvier, 2009 posté par montrealfrance dans : non classé , ajouter un commentaire lise mineau-sévigny, baie-saint-paul, le 11 janvier 2009 le devoir, édition du mercredi 14 janvier 2009 pour la seule journée du samedi 10 janvier dans l’agenda du devoir à la rubrique «cinéma de la semaine», on dénombre 35 films américains ! toutes chaînes confondues, on présente deux films allemands, un suisse, un argentin, un portugais, un canadien-anglais, un documentaire canadien-anglais et deux films québécois cotés 5 (la crème, quoi !). c’est en français me direz-vous, oui, mais où est la culture française dans tout cela? deux films français seulement: un à 9h et l’autre à 21h sur tfo, la télévision francophone de l’ontario. dépendants de la télévision par satellite ou par câble en région, nous avons eu le bonheur pendant quelque temps de capter tfo, mais pour des raisons que j’ignore, on nous l’a retiré et remplacé par une chaîne multiethnique (italien, espagnol, anglais), tln, sans consultation des abonnés évidemment. je suis outrée d’être privée de cinéma français de qualité; les meilleurs films passant sur tfo ! c’est honteux que les chaînes québécoises ne nous présentent que des films médiocres tenant le peuple dans l’ignorance de la culture française. quand aurons-nous ici au québec une chaîne spécialisée qui offrira aux cinéphiles québécois un cinéma français mettant en évidence les grands réalisateurs et les grands acteurs d’hier et d’aujourd’hui? ce serait une excellente façon de conserver notre langue qui s’en va à vau-l’eau et de retarder du coup cette américanisation par trop présente sur nos ondes et dans notre quotidien. nous vivons présentement, il me semble, dans l’antichambre de l’assimilation culturelle. ne me parlez surtout pas de culture québécoise où le joual et les sacres sont monnaie courante, autant sur scène que sur nos écrans. il n’y a qu’un moyen de conserver une langue, c’est de l’aimer, de la protéger et d’y tenir ! -- la rentrée hivernale 2009 à québec-france / montréal posté par montrealfrance dans : non classé , ajouter un commentaire amis francophiles, nous avons connu toutes sortes d’émotions en 2008. des agréables, des surprenantes. elles appartiennent maintenant à l’histoire féconde de l’association. en fait, grâce aux expériences, nous bâtissons, nous construisons notre réseau. voilà pourquoi à la régionale de montréal, nous abordons l’an nouveau avec enthousiasme et optimisme. l’hiver et le printemps seront donc très animés. jugez-en par vous-même. le 25 janvier, le chef émérite – et membre de notre régionale –, jean-paul grappe nous proposera une conférence sur le gibier au québec. notre terroir et notre gastronomie seront au rendez-vous, bien entendu. quelques jours plus tard, nous nous retrouverons à notre traditionnel souper de la saint-valentin. nous partagerons ce repas avec les membres de la société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du québec. nous soulignerons la francofête, le 20 mars – jour de la francophonie –, en rendant hommage à l’excellente comédienne véronique le flaguais. vous le voyez : il y a plusieurs plusieurs dates à inscrire à votre emploi du temps. par ailleurs, en 2009, nous mettrons en chantier plusieurs projets : un pacte d’amitié avec auvergne-québec, un partenariat avec pays basque-québec, la relance de notre bulletin samare et marron (grâce à une commandite du mouvement desjardins), etc. vous voudrez sûrement contribuer à leur succès par votre participation. par ce fait, notre association n’en sera que plus solide. au nom du conseil d’administration de la régionale de montréal, à l’occasion de ces fêtes de fin d’année, je vous offre nos souhaits de santé et de bonheur. que l’an 2009 soit le théâtre de la réalisation de vos espoirs ! jacques robert -- la france doit rester garante du libre choix des québécois 2 novembre, 2008 posté par montrealfrance dans : non classé , ajouter un commentaire la france doit rester garante du libre choix des québécois florent michelot, conseiller national des jeunes radicaux de gauche en charge du programme, membre des intellectuels pour la souveraineté (ipso) le devoir. édition du jeudi 23 octobre 2008 . dès le 4 avril dernier, le quotidien québécois le devoir annonçait la fin prochaine du «ni-ni» dans la diplomatie française à l’égard du fait québécois. comme il fallait s’y attendre, la courte visite de nicolas sarkozy dans la province de québec aura été un symbole fort de la redéfinition de la nouvelle donne diplomatique française. instaurée par le ministre gaulliste alain peyrefitte en 1977, la politique étrangère française en matière de relations québec-canada était basée sur la formule de la «non-ingérence, non-indifférence». derrière cette formule, il était d’usage de voir la france consentir à ne pas s’immiscer dans le débat interne canado-québécois, tout en acceptant d’«accompagner» le québec s’il choisissait l’indépendance dans une démarche démocratique. or, vendredi dernier, nicolas sarkozy est sorti du placard pour dévoiler ses véritables intentions sur la question québécoise. par ses déclarations, le président français a officiellement abandonné cette doctrine: de facto, il renié le principe de liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes en s’ingérant dans le débat sur l’avenir du québec aux côtés des fédéralistes canadiens. en présence du premier ministre conservateur stephen harper, il s’est même permis cette sortie surprenante en conférence de presse: «j’ai toujours été un ami du canada, parce que le canada a toujours été un allié de la france. et franchement, s’il y a quelqu’un qui vient me dire que le monde a aujourd’hui besoin d’une division supplémentaire, c’est qu’on n’a pas la même lecture du monde.» parce que nul ne peut dicter la destinée d’un peuple en 1967, le président de gaulle a lancé, de la mairie de montréal, son célèbre «vive le québec libre!». libre de quoi? le général ne l’a pas dit. quoi qu’il en soit, le gouvernement canadien de l’époque dénonça l’ingérence étrangère dans les affaires politiques internes du pays, et le président quitta précipitamment le pays. d’autres, au contraire, y ont vu un salutaire appui à leur quête d’indépendance. quarante et un ans plus tard, ces quatre mots pèsent toujours lours dans le débat sur la souveraineté au québec, et certains y voient justement la caution historique au changement de cap de nicolas sarkozy. s’il faut interpréter cette illustre affirmation comme une ingérence et une marque d’appui au mouvement souverainiste, rien n’interdirait, dès lors, l’actuel président français de modifier sa vision de nos relations diplomatiques. plus justement, l’ancien premier ministre québécois rené lévesque, dans ses mémoires, interprétait ce propos comme rien d’autre qu’une offre de service: «comme ses successeurs le firent par la suite, chacun dans son style, il ne s’engageait à nous accorder, le cas échéant, que l’appui que nous aurions nous-mêmes demandé. [or,] rien ne me semblait moins indiqué que tel recours à la caution extérieure, si prestigieuse fût-elle.» en clair, considérer les propos de charles de gaulle comme le pêché originel de la diplomatie francoquébécoise est une erreur fondamentale de jugement: ni lui, ni les dirigeants souverainistes n’ont souhaité considérer la france comme un soutien à la cause indépendantiste. dans la même optique, contrairement à ce que rapportent nombre de médias, il est tout à fait injuste de voir de l’aigreur dans les propos de l’ex-premier ministre parizeau. lui qui avait collaboré avec l’ancien président français valéry giscard d’estaing pour aider le québec à proclamer son indépendance juridique en cas de victoire au référendum de 1995 dénonce avec pertinence l’ingérence de nicolas sarkozy pour son «jugement très anti-souveraineté du québec». plutôt que de reconnaître l’inaliénable droit des peuples à l’autodétermination, le président français a préféré s’exprimer